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Catégorie : Myriam Balaÿ studio

LES PAPIERS DE LAUR

Les murs de l’appartement se renouvellent avec les papiers de Laur.

Je suis ravie d’accueillir le nouveau projet de Laur Meyrieux, Les papiers de Laur, superbe collection de papier peint inspirée de ses années japonaises.

L’idée est d’utiliser les feuilles comme un patchwork. Comme il s’agit d’un tirage à la feuille, les combinaisons sont infinies. Et il est possible d’habiller même des pans de mur de petite dimension.

Sur les murs de l’appartement, nous avons laissé faire l’inspiration du moment, et avons joué avec les ambiances et les couleurs dans les grandes largeurs.

Cela a été un plaisir de faire cette séance de style et de photos, avec la complicité de Laur et Zoé.

Longue vie aux papier de Laur !
A découvrir ici : laurmeyrieux.com

N°125 pièce textile Ikat

« Myriam a séjourné il y a une vingtaine d’années en Inde où elle avait mis en place une production de tissage de grandes pièces textiles avec une technique proche de l’Ikat ; le système lui a permis de tester énormément de choses en terme de coloris et de matières. En autodidacte, Myriam s’était formée aux techniques de tissage et ses pièces ont connu un très beau succès (Armani Home, Nicole Fahri, Agnès B…). »
My Urban Sweetnesses

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En savoir plus sur l’histoire des grandes pièces tissées de Myriam Balaÿ
Woven Together
Vogue

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Chaine: coton naturel & peinture
Trame: fil de coton teint  jaune et gris, fil de lin naturel
Pièce textile Myriam Balaÿ :  180x~250cm
Handmade weaving & painting

Vous pouvez l’acheter ici.

2021

JE VOUS SOUHAITE UNE TRÈS BELLE ET HEUREUSE ANNÉE 2021
I WISH YOU A VERY BEAUTIFUL AND HAPPY NEW YEAR 2021

TOTEM BOTANIQUE

décor

petits papiers de L’appartement

cueillette

mini courgette

poivron vert

orange des Osages

accessoire

bracelet  LOOM N°252

made in my weaving studio

La palette du jour

Actualités

– Une présentation de mon travail de tissage dans le livre « Woven together : weavers & their stories » (Sandu Publishing / Gincko Press, printemps 2020).
– Mes images de Cyperus Papyrus dans numéro d’hiver de The Green Gallery (n°16) qui consacre un beau cahier à l’une des mes grandes inspiratrices depuis … longtemps, Lidewij Edelkoort, décembre 2019.
– Présentation de mon travail dans l’édition Vogue Italia qui retrace la tendance des bracelets tissés, septembre 2019.
– Célébration de l’été et des Hortensias bleus pour le cahier Tendances de The Green Gallery n°15,  juillet 2019.
– Une nouvelle série de mes images dans le dernier numéro de The Green Gallery n°14, « Étherée », édité par l’Office Hollandais des Fleurs, avril 2019.
– Commande d’une série d’images pour The Green Gallery n°12, Page Tendance, « The T Rex of plants », septembre 2018.
– Une nouvelle série de mes images dans la somptueuse revue en ligne The Green Gallery n°11, Page Tendance, « Pretty sweet and proud Protea », été 2018.
– Commande d’une nouvelle série de photos pour l’Office Hollandais des Fleurs et son magazine The Green Gallery n°10, Page tendance, « Spring Goddess »,  printemps 2018.
– Publication d’une image pour The Green Gallery n°9, « Magic Blooming Mandalas », hiver 2018.
– Photos du trailer de « Une marche en garrigue« , création radiophonique diffusée sur France culture, octobre 2017.
– Commande d’une série de photos pour The Green Gallery n°7,  Page tendance « The charming lathyrus », Été 2017.
– Création d’une  série d’images pour la trendstory de The green Gallery n°6 « The Blue Iris » , commandée par l’Office Hollandais des Fleurs, avril 2017.
– The Green Gallery n°5 publie ma série d’images « Gold Physalis », décembre 2016.
– Mes paper lamp chez Anthroplogie, à Londres (Regent street, le 18 oct 2016) dans le cadre d’un workshop animé par Emily Henson.
– Un reportage sur l’Appartement dans le livre de Emily Henson (photo Debi Treolar, publisher Ryland, Peters & Small),  automne 2016.
– Publication de ma série photographique « Purple » dans The Green Gallery n°4, Été 2016.
– Création d’une collection de bracelets LOOM pour MERCI (Paris), février 2016.
– Le graaand collier de perles noir dans la scénographie des nouvelles collections Pierre Frey (stylisme Christèle Ageorges).
– Création d’une série d’images pour The green Gallery n°3, « My fragile fritillary », magazine online avec les fleurs et les plantes comme muse pour les amateurs d’art, de mode, de gastronomie, d’intérieur & design, édité par l’Office Hollandais des Fleurs , Printemps 2016 .

Et toujours de nouveaux LOOM et de nouvelles images sur les réseaux

Vient de paraitre : Woven Together, Weavers & Their Stories

Je suis heureuse d’avoir une présentation de mon travail dans le livre Woven Together publié chez Sandu / Gingko Press, disponible dans toutes les bonnes librairies à travers le monde !

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J’y suis en très bonne compagnie, avec 19 autres créateurs qui placent la matière tissée au centre de leur travail, et qui excellent chacun dans leur domaine : Studio nom.,Tammy Kanat,台灣藺草學會,Aggeliki Dimitriadou,Hannah Waldron,Allyson Rousseau,Hermine Van Dijck,Morgan Hale,Julia Astreou,Sally Blake,Caroline Kaszak,Natalie Miller,Evee Erb,The Ninevites,Sarah Neubert,Tintsaba,Kate Park,二 回,María Hernández,Rina Matsumura,Rie Endo,Christina Christensen,Catriona Pollard.
Bonne lecture !

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Voici l’interview pour préparer le livre (final draft in english here)

Tell us something about your artistic background. Why and how did you first start weaving?
J’ai toujours aimé le textile. Je suis allée en Inde il y a maintenant 20 ans, à l’occasion d’un repérage pour un documentaire sur la danse indienne. C’est là-bas que j’ai découvert le tissage, les tisserands et certaines techniques. En Inde, le tissage est partout. Je me suis dis qu’il y avait quelque chose à faire ; revenir avec un projet. Nous avons planifié un nouveau voyage (mon mari et moi). Je suis donc retournée en Inde avec un projet de tissage. J’avais préparé au préalable une collection de pièces à tisser avec des motifs, et des palettes de couleurs. On a rencontré une famille de tisserands à Madras, et on s’est installé chez eux pendant plusieurs semaines. Pour mener à bien le projet, on a acheté un métier à tisser la soie. On a choisi les fils de couleur, et la teinture. C’étaient des pièces très grandes (2m50 x 1m50) avec un travail spécifique sur la couleur et la matière, et la redécouverte de techniques anciennes. Une période de recherche intense et passionnante !
J’ai ramené 20 pièces en France que nous avons présenté à différentes personnes, qui nous ont orientés sur Londres. Là bas, le travail a rencontré une belle reconnaissance, et j’y ai vendu mes pièces (à Armani Home entre autres), et pris des commandes pour les collections suivantes . Au fur et à mesure, le projet s’est amplifié, et j’ai mis en place avec mon tisserand un système pour pouvoir lui commander une vingtaine de pièces par mois, à l’aide de plans avec des références couleurs/dimensions/fils que je lui envoyais (par fax à l’époque !) et dans un anglais inventé spécialement pour l’occasion.
Le projet a du s’interrompre à la naissance de ma première fille, quand j’ai eu moins de possibilité de me déplacer en Inde. Être loin de la production n’avait plus de sens.

You have design textiles for fashion brands like Chanel and Dior. What’s the most memorable creation you have ever made? 
Avec ce travail pour la haute couture, j’étais dans la fabrication de matière et la conception de motifs, et pas associée au travail d’assemblage et de finition des collections. En tant que « petite main », je ne peux pas dire qu’il y ait une pièce que je considère comme mémorable à proprement parler. Ce que je retiens de cette expérience, encore plus que le travail de style réalisé en studio à Paris sur les ordinateurs, c’est tout le travail de prototypage qui était effectué dans les monts du Forez dans la Loire, loin de Paris. Toute l’équipe (graphiste, tisserande, stagiaire haute couture) s’installait dans un atelier de tissage Jacquard et j’étais alors associée à tout le processus de création sur le métier à tisser. Un choix de fils incroyable, des couleurs à l’infini, et la possibilité d’expérimenter sans aucune restriction. C’est vraiment cette plongée dans la matière, avec beaucoup de moyens à disposition qui représente la plus belle part de cette expérience. L’objectif était notamment de travailler sur les tailleurs Chanel. Et maintenant quand je croise une femme qui en porte un, je me dis que c’est peut-être un tissu que j’ai contribué à tisser. Ça me rend heureuse et fière !

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Could you please share with us the story of your loom bracelets? What or who inspires you to create them? 
Pour le tissage je m’inspire de tout ! La nature est importante pour moi, et cela complète tout mon travail de photographe que je développe en parallèle depuis mes années d’étudiante aux Beaux Arts. La nature est un recueil infini de couleurs, de formes, de matières. Quand je dis Nature, c’est au sens large, cela peut aussi être un détail dans un paysage urbain, ou une fleur posée sur la table d’un café. Ou un paysage qui défile lors d’un voyage en train. Une rêverie ou bien un moment de concentration sur un détail. Les fleurs sont un sujet de prédilection. J’ai la chance de pouvoir collaborer depuis quelques années avec une très belle revue hollandaise qui m’amène à travers des commandes de reportage à encore mieux préciser et exprimer mon rapport à la nature et aux fleurs ; et donc, à la couleur.
Une autre grande source d’inspiration, notamment pour la technique et les savoir-faire, est liée à mon expérience indienne, avec les grandes pièces tissées abstraites et leur matière. En Inde j’ai appris que tout est possible. C’est un peu l’esprit qui a prévalu lorsque j’ai lancé les LOOMs. L’idée était de reprendre sous forme de miniature le travail sur les grandes pièces indiennes. Les LOOMs dans le développement de mon travail depuis plus de 20 ans sont comme un lien dans le temps et dans l’espace. La fonction « Bracelet » tient plus du hasard. Je n’ai pas voulu précisément faire un bracelet. Cette fonction d’accessoire de mode s’est imposée d’elle même, même si j’avais bien à l’esprit qu’il fallait que ce travail de miniaturisation ait une fonction et puisse rencontrer les futurs clients : je ne suis pas une pure rêveuse … comme tous les créateurs, j’ai besoin que mon travail me procure de quoi vivre !
Le motif de la croix récurrent dans les LOOMs fait référence à la première pièce que j’ai tissée en Inde. C’était une croix, mon pooja à moi. La première fois qu’on a installé un métier à tisser en Inde, juste avant de le faire fonctionner, le tisserand a fait une prière, des offrandes (« pooja »). Dans le même esprit, j’ai fait une croix, que l’on retrouve sur mes LOOMs.
Le nom de mes bracelets provient simplement de la traduction anglaise de «métier à tisser» « handloom ».

You have stayed in India for some years. What’s your most interesting experience in India? How has your India experience influenced your works? 
Mon expérience indienne la plus enrichissante fut ma rencontre avec les tisserands et aussi le magnifique objet qu’est un métier à tisser. Avec ce dernier, j’ai le sentiment que tout est possible ; c’est la magie du travail manuel. Souvent, les gens perçoivent de l’ennui et de la répétition dans le travail manuel, moi j’y vois avant tout les possibilités de création qui s’offrent à nous. Et également le choix d’un rythme et de conditions de travail (qui occupe quand même l’essentiel de ma journée) qui est l’expression d’une volonté : la lenteur contre la vitesse, l’authenticité contre le factice, l’imperfection contre le lisse, la simplicité contre le tape à l’œil, et enfin la légèreté contre la pesanteur ! Ceci est un peu ma profession de foi. L’artisanat selon moi est l’une des façons nous guider pour un monde voulu plus humain et précieux, à la fois pour celui qui fait et celui qui reçoit et utilise l’objet. C’est un travail très engageant, surtout à l’heure actuelle, avec toutes les crises que nous vivons.

Please share with us your weaving process from conception to creation.
Dans mon processus de création, il m’arrive de partir d’un paysage, d’une couleur, d’un rythme. Je peux aussi décider d’utiliser tels fils chinés la veille ou présents dans mon stock depuis des années, en les associant par couleurs et par matières. J’aime par exemple en ce moment jouer entre le mat et le brillant, les matières naturelles et les fibres plus sophistiquées et éventuellement synthétiques. Ensuite je monte ma chaîne de bracelet sur mon métier en tisser. Je tisse toujours un bracelet à la fois, même si j’ai plusieurs métiers à tisser. Je ne commence pas une pièce sans avoir terminé la précédente. Le tissage consiste pour moi à créer des rythmes de couleur. La forme et le motif sont plus présents comme supports de la couleur, je les travaille rarement en tant que tels. Finalement, le tissage, c’est un peu comme une composition musicale, avec une belle place laissée à l’improvisation ! Je compose au fur et à mesure, en prenant des notes précises de tout ce que je fais. J’ai mon propre système de notation. Si le travail en cours sur une pièce ne me plaît pas, je commence une autre pièce, jusqu’à trouver le bon équilibre, la justesse par rapport à ce que je voulais exprimer. La recherche est celle d’une harmonie, mais qui inclurait les fausses routes, les reprises, les accidents. La vie quoi !

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The loom bracelets you made are very exquisite. What’s the most difficult part of the weaving process?
Pour moi, il n’y a rien de difficile techniquement. Le plus compliqué c’est de trouver les fils. Et également de faire face à la demande. Je ne suis jamais heureuse quand je dois refuser de travailler avec une boutique qui me plaît, faute de temps. Cela rejoint la limite de tout travail artisanal, le temps nous est compté, et c’est même la denrée la plus précieuse. J’aimerai que mes journées fassent 48h pour faire tout ce que j’ai à faire et pouvoir répondre à toutes les demandes et faire plaisir à tout le monde !

You also dye fabric yourself. Why do you choose to dye the fabric yourself? Could you please share with us some dyeing skill? 
Le travail sur la teinture intervient quand je n’ai pas la couleur exacte. C’est très basique. Je fais alors tous les essais nécessaires sur mes bandes de tissu blanc pour obtenir la bonne couleur. Je n’ai pas vraiment de technique de teinture spécifique. J’ai mes marques habituelles que je connais bien. Et j’utilise aussi toutes sortes de produit naturels, comme le thé, qu’avec les années j’arrive à maitriser à peu près même s’il y entre encore beaucoup de hasard.

The retro-styled color of your bracelets is very special. Do you have a method for choosing color palettes?
Pour composer mes palettes de couleur, je pioche beaucoup dans ma collection de fils anciens, dénichés dans les brocantes de France et d’Europe. Je passe énormément de temps à chercher des fils qui correspondent à mon travail et à mes envies. Je marche au coup de cœur. J’allie facilement des fils plus anciens à de nouveaux fils. J’associe aussi des matières précieuses à des matières plus brutes, du jean avec des fils dorés par exemple. On peut dire que les LOOMs indigo associés au doré sont un de mes classiques.

We noticed that you have changed the weaving tool into a miniaturized one by creating your loom. That’s very extraordinary. Why do you think out of improving the weaving tool?
En créant la miniature d’un vrai métier à tisser, je me facilite la tâche et j’adapte l’outil à ma main et à mon geste. Je peux ainsi l’emporter en voyage, travailler partout et plus rapidement. Et c’est bien plus adapté à la taille d’un bijou.
Je pense que tous les artisans adaptent leur outil. Ce n’est jamais la technique qui impose ses coordonnées, la technique doit se plier à la création. Contrairement à l’industrie, qui du fait de la rigidité des process, impose des contraintes très fortes sur la création.

What types of textiles you often use for weaving the bracelets? Why do you choose it (them)?
J’aime bien les fibres naturelles : soie, lin, coton, chanvre … Je les mélange avec des fibres synthétiques comme le lurex, la viscose … Cela permet de travailler les effets de matière, par exemple le brillant et le mat. Je fais très attention à la qualité des fils que je choisis. J’en ramène de chacun de mes voyages. Certains de mes fils sont récupérés sur des pièces de textile que je détisse. Ainsi tous mes fils indigo proviennent de toiles de jean que je détisse : cela me prend un temps fou, mais correspond bien à mon souhait de valoriser les matières considérées comme pauvres ou inemployables. C’est le principe même du upcycling, que je pratique depuis bien longtemps.

Besides loom bracelets, you also evolve in different fields of art like making paper lamps. What’s the common part between paper art and fiber art? 
Le papier et le tissu sont faits à base de coton. Je n’utilise que du papier fait à partir de fibre de coton pour mes lampes. Je peux très bien utiliser du papier pour mes tissages. Ce sont des matériaux qui sont très proches. Finalement j’utilise tout le temps du tissu. C’est un matériau que j’apprécie particulièrement car tout est possible avec du tissu. J’aime sa souplesse, sa légèreté. C’est un matériau que j’associe volontiers à quelque chose d’aérien et de lumineux ; d’où les lampes.

What has been your greatest challenge to date? How did you conquer it?
Faire comprendre à mes clients qu’il faut du temps pour tisser mes bracelets est un de mes plus gros défis. J’ai des délais de fabrication assez longs car je fais tout moi-même et je suis seule. Et je ne suis pas une machine !
La dimension artisanale est parfois mal comprise, même si elle est toujours appréciée.
Il faut comprendre que pour un artisan, il n’y a pas de différence entre la vie et son travail.
C’est une vie de travail choisie et pleine de création, heureuse.

 

“Traditional craft is sometimes misunderstood, although it’s still appreciated by many. People must understand that for an artisan, there is no difference between life and work.”

 

 

Mes parutions photos dans The Green Gallery

Depuis 2016, je suis heureuse de voir plusieurs séries de mes images publiées au gré des  numéros de The Green Gallery, un somptueux magazine online avec les fleurs et les plantes comme muse pour les amateurs d’art, de mode, de gastronomie, d’intérieur & design, édité par l’Office Hollandais des Fleurs.
https://www.thegreengallery.com

 

Cyperus Papyrus : Photowork pour The Green Gallery n°16

Majestueux Cyperus papyrus

Nous célébrons, cette saison, la plante marécageuse miraculeuse de l’Égypte antique, une plante jadis vénérée par les pharaons : notre bien-aimé Cyperus papyrus. Cette majestueuse plante, à la silhouette très stylisée, fait son grand retour_______.

Nous luttons pour la fertilité, une vague d’optimisme. Une floraison de nouvelles choses et d’idées nouvelles. À la recherche d’un environnement exaltant illuminant ces mois de froid pour éclairer le quotidien. Après le big bang débordant d’exubérance, d’or et de velours, le temps est à la fusion entre minimalisme et maximalisme. Une réaction d’un raffinement absolu, empreinte d’élégance, de couleurs pastel, de transparence et de plantes jouant avec la lumière. L’ambiance hivernale s’exprime dans des matériaux doux, le velours, la fourrure, le mohair et les couleurs pastel combinées à une palette de teintes bronze, vert clair et blanc de laine naturelle.

Qualités ornementales

Sa forme triangulaire décorative qui donne à la plante la force de résister aux vents violents sans se briser – contrairement à ce qu’on pourrait attendre de son aspect fragile – est un véritable régal pour les yeux. Voir ces délicates ombrelles se balancer au bout de ces tiges si fines, c’est faire l’expérience d’un instant de zénitude. Dans l’Antiquité, ses propriétés décoratives avaient été remarquées par les architectes grecs et romains, et la plante a profondément marqué l’art et l’architecture de l’époque.

Plante tendance

Ses tiges d’aspect fragile, rassemblées en diverses longueurs, dégagent une sensation de chaleur et de convivialité, avec une énergie féminine exceptionnelle.

Inspiration pour l’intérieur

Jouer avec les caractéristiques ornementales. Cet hiver, les grands créateurs de mode explorent des classiques réinventés, suivant de nouvelles voies. Lors de son défilé de mode SS2020, Miu Miu a surpris tout le monde en installant la passerelle parmi d’immenses colonnes en bois de récupération qui semblaient avoir été taillées dans un marbre rare. La très adulée illustratrice Charlotte Taylor utilise d’innombrables arches et colonnes pour ses illustrations architecturales douces. HK living commercialise des vases en forme de colonnes. Et il suffit de jeter un coup d’œil sur la page Instagram du directeur de création de Gucci @alessandro_michele pour voir que lui aussi a actuellement un penchant pour les motifs de l’Antiquité grecque et romaine. Le néoclassicisme est résolument de retour en rayons en 2020. Avec le retour dans les intérieurs des colonnes et arches classiques – largement utilisées par les créateurs de collages tendance d’espaces numériques/virtuels et 3D – nous réinterprétons rapidement le classique d’une manière contemporaine entièrement nouvelle.

Photos par Myriam Balaÿ @myriambalay-  Cyperus Papyrus –
The Green Gallery n°16
– Floraissance
– cahier de Tendance
Trendstory

Texte :
Rosanne Loffeld
Lire +

Edition de trois photos

J’ai le plaisir d’annoncer l’édition grand format d’une sélection de trois de mes images, disponible à la vente, à partir de 120€.

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1 BOUGAINVILLIER / Myriam Balaÿ / tirage couleur lambda sur rc satiné Labo PICTO, dim : 42,5 x 56,5 cm

2 CHAISE / Myriam Balaÿ / tirage couleur lambda sur rc satiné Labo PICTO,dim : 42,5 x 56,5 cm

3 ORANGE / Myriam Balaÿ / tirage couleur lambda sur rc satiné Labo PICTO, dim : 42,5 x 56,5 cm

Prix : 120 € ttc / tirage
tarif Livraison 11€/17€/25€/France/Europe/monde
expédition emballage standard rouleau à partir de la France, envoi Colissimo délai 2 semaines
Paiement chèque/virement/paypal
 

ROUGE


décor

devanture en bois rouge et tissage blanc à Marseille

conteneur métal rouge et Dame Jeanne à Villeneuve les avignons

accessoire

bracelet(s) LOOM(s) rouge croix doré N°164+

made in my weaving studio

La palette du jour

Les Bracelets LOOM sur Vogue Italia

Très heureuse de voir mes Looms dans le Vogue Italie, qui retrace la tendance des bracelets tissés.
Voici l’entretien (long!) avec Vogue pour préparer l’article (court!) paru sur le site Internet (24 sept 2019).

 

Vogue Italia Myriam Balaÿ Bracelets LOOMQuand avez vous fait votre première collection de bracelets textiles ?
Ma première collection LOOM a eu lieu à l’hiver 2014 et a été présentée sur mon eshop et sur les réseaux sociaux.
La boutique MERCI à Paris a commandé une grande collection indigo & or présentée en mars 2016.
(voir https://myriambalay.fr/fashion-week-party-chez-merci/)

Quelle a été votre inspiration?
J’ai séjourné en Inde il y a une vingtaine d’années, où j’avais mis sur pied une entreprise de tissage de grandes pièces textiles avec une technique similaire à l’Ikat; le dispositif très léger m’a permis de tester beaucoup de choses en termes de couleurs et de matériaux. Autodidacte, j’ai été formé aux techniques de tissage et mes grandes pièces ont été un succès (Armani Home, Nicole Fahri, Agnès B …).
Aujourd’hui, j’ai changé et miniaturisé mes outils en créant mon propre métier à tisser. C’est portable, c’est pratique, je l’emporte partout, je peux même travailler dans le train et dans la voiture …
Ces bracelets LOOM sont comme des miniatures de ces grandes pièces et ils me servent à créer des palettes de couleurs.
Je les tisse comme n’importe quel tisserand sur les rives du Nil pourrait le faire.

Quel type de matériel utilisez-vous?
Toutes sortes de fils, principalement naturels: soie, lin, coton, chanvre …
Fils métalliques aussi (lurex).
J’utilise beaucoup de fils vintage provenant de marchés aux puces partout en France et en Europe.
Je réutilise les fils de jeans denim pour mes LOOM indigo.
Pour obtenir la bonne couleur, je teins mes fils de tissu.

Que pensez-vous de la tendance « textile jewellery » ?
J’ai toujours fait des bijoux en textile. En effet, je vois qu’il y a beaucoup de choses maintenant mais avec une créativité et une qualité très variables.
Selon moi, le bijou en textile devrait rester un objet précieux.

Je pense qu’il existe une marque bien connue qui fabrique des bijoux en textile avec ou sans argent. Qu’en pensez vous ?
Je n’ai pas vraiment de vision à ce sujet. Je suis plus intéressée par le travail d’autres designers. En France, nous avons la chance d’avoir des créateurs indépendants, à la pointe de la création.

Vogue Italia Myriam Balaÿ Bracelets Loom textile jewelery

Quel type de détaillant choisit votre produit ?
Heureusement, la premiere boutique à avoir manifesté de l’intérêt pour mon travail de tissage est l’une des plus emblématiques en France (voir ci-dessus, MERCI) …
J’ai maintenant un réseau mondial de détaillants (environ 20 dans près de 10 pays différents).
Ces détaillants appartiennent à tous les secteurs de la création, pas seulement la mode.
D’ailleurs, je ne me considère pas comme un créateur de mode!
Même si mes bracelets sont en textile, je ne travaille pas de manière éphémère ni par « collection ». Mon travail dépend de mes envies et de mes rencontres avec mes clients et mes détaillants.

Votre meilleur moment de travail ?
Quand je trouve de nouveaux matériaux ou de nouvelles couleurs.
Quand je pense à un nouveau modèle … quand je le conçois … quand je fais le premier prototype …
Quand je finis une grosse commande …
Quand je fais un bracelet pour un client qui peut devenir un ami …
Quand je tisse …

Combien de personnes travaillent pour vous, maintenant ?
Toute la création et la production sont réalisées par mes soins.
Je m’occupe du stylisme et de la photographie de tous mes projets, depuis toujours.
Je gère tous les médias sociaux.
Mon mari prend en charge le webmastering, le webmarketing, l’administratif… et les relations avec la presse. Bref, une affaire de famille !

Tout est fait à la main n’est ce pas ?
Oui, tout. Même mon outil : j’ai créé mon propre métier à tisser pour l’adapter exactement à ma main et à ma gestuelle. Je tisse tous les bracelets.

C’est une période propice aux bijoux artisanaux. Quelle est la raison selon vous ?
Besoin d’authenticité et de légèreté.
Possibilité infinie dans la création.
Le côté exclusif et rare est probablement quelque chose de très recherché par les clients.
Nous créons pour quelqu’un et ça se sent. Le contraire de l’industrie et de l’ennui!

myriam balaÿ vogue italie press review sept 2019

When did you do your first textile bracelet collection?
My first LOOM collection took place in winter 2014 and was presented on my eshop + social media. The shop MERCI in Paris ordered a large indigo + gold collection which was presented in march 2016.
(see https://myriambalay.fr/fashion-week-party-chez-merci/)

Which was your inspiration?
I stayed in India some twenty years ago where I had set up a weaving production of large textile pieces with a technique similar to Ikat; the system allowed me to test a lot of things in terms of colors and materials. As an autodidact, I was trained in weaving techniques and my large pieces have been successful (Armani Home, Nicole Fahri, Agnès B …).
Today, I have changed my tools and miniaturized by creating my own loom. It’s portable, it’s convenient, I take it everywhere, I can even work on the train and in the car …
These LOOM bracelets are like miniatures of these big pieces and they serve me to create color palettes.
I weave them as any weaver on the banks of the Nile can do.

Which kind of material you use?
All kind of yarns, mainly natural : silk, linen, cotton, hemp…
Metallic threads as well (lurex).
I use a lot of vintage yarns, coming from fleamarkets all over France and Europe.
I reuse (upcycling) the threads of denim trousers for my indigo LOOMs.
To get the right color, I dye my fabric threads.

What do you think about textile jewelrey trend?
I have always made textile jewelery. Indeed I see that there are many things now but with a creativity and a quality very variable.
According to me, the textile jewel should remain a precious object.

I think there is some wellknown brand that do textile jewellery with or without silver. Do you know their work?
I do not really have a vision on that. I’m more interested in the work of other designers. In France, we are lucky to have independent creators, who are at the forefront of creation.

Which kind of retailer choose your product?
The first one to give interest to my LOOM was the best one in France (see above, MERCI) … luckily.
I have now a worlwide network of retailers (around 20 in almost 10 different countries).
These retailers belong to all sectors of creation, not just fashion.
Actually, I do not consider myself a fashion designer !
Even if my bracelets are in textiles, I do not work in ephemeral way nor by « collection ». My work depends on my desires and meetings with my clients and my retailers.

Your best work Moment?
When I find new materials or new colors.
When I think of a new model … when i design it … when I make the first prototype …
When I finish a big order
When I make a bracelet for a client who may become a friend
When I weave …

How Many people work for you, now?
All the creation and production is made by myself.
I take care of the styling and the photography of all my projects, since always.
I manage all the social media.
My husband is doing webmastering, webmarketing and administrative stuff… and press relation ! Family business …

Everything is do by hand right?
Yes, everything. Even my tool, I created my own loom to fit exactly my hand and my gestures.
I weave all the bracelets.

This is a great period for handcraft jewelery. Which is the reason for you?
Need for authencity and lightness.
Infinite possibility in creation.
The exclusive and rare side is probably something very much sought after by the customer.
We create for someone and that feels. The opposite of the industry and boredom !

myriam balaÿ vogue Italie textile jewelery Bracelets tissés LOOM

Cerulean Hydrangea : Photowork pour The Green Gallery n°15

Serenade in blue

We’re celebrating the beautiful cerulean Hydrangea. This year she’s striving to be bold yet elegant, fierce but not sweet and outspoken instead of lovely…

Cerulean reflection

The lovely Hydrangea reminds us of clear blue summer skies. Looking up to the sky, blue is the only colour we can see, but this heavenly cerulean contains a huge treasure. It has all colours of the rainbow in it, hidden for the human eye… Sky blue is known as a symbol of unlimited possibilities and freedom. It creates space and stands for protection and inner surrender. Sounds like the safety and freedom we are all so desperately longing for. “At a time when algorithms to a major impact, it is important to be inspired by nature and man”, predicts Lidewij Edelkoort for spring 2020. And she’s right. Slowly we are becoming aware of the fact that we have to follow new ways and beyond all we have to trust in them to be inspiring and full of wonders.

Photographie Myriam Balaÿ @myriambalay-  Cerulean Hydrangea –
The Green Gallery n°15
– Serenade in blue
– cahier de Tendance
Trendstory
https://www.instagram.com/the_greengallery/

Texte :
Rosanne Loffeld
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CHERIE CHERIE

Véro et Laurence, les deux créatrices multi talentueuses de Chérie Chérie m’ont demandée des images de leurs créations, luminaires et linge de maison, lors des journées de présentation au salon Coté Sud. Un échange de regards à découvrir sur leur réseau et leur eshop.
Encore merci pour cette belle journée et cette collaboration !